À part le plaisir qu’elle apporte, la masturbation est-elle nuisible ou bénéfique à la santé ? Voici des explications sur ce sujet ainsi que quelques histoires et anecdotes à connaître sur cette pratique à laquelle l’homme s’adonnait depuis la nuit des temps.

Très rapide chez les femmes

Pour se masturber, une femme fait des attouchements à son clitoris dont l’hypersensibilité est connue depuis la nuit des temps. Il ne lui faut généralement pas plus de 4mn pour atteindre l’orgasme. Certaines filles jouissent au bout de 30s d’autostimulation. Pendant le coït, ce laps de temps s’allonge, d’où l’importance de procéder à des préliminaires avant l’acte sexuel. Si vous souhaitez activer l’orgasme de votre partenaire, n’hésitez pas à stimuler son clitoris pendant que vous faites l’amour.

Quelques chiffres étonnants

Saviez-vous que les intellectuelles sont plus enclines à se masturber que les femmes qui ne sont pas allées très loin dans leurs études ? Une enquête du CSF (contexte de la sexualité française) a révélé que la gente féminine détentrice d’un diplôme de l’enseignement supérieur exerce plus régulièrement cette pratique (29%) par rapport à leurs homologues non diplômées (14%). 80% des femmes diplômées se sont déjà masturbées au moins une fois dans leur vie, ce taux étant seulement de 51% chez l’autre catégorie.

La masturbation et la santé

Sur le chapitre santé, quelques ouvrages médicaux parus vers le début du 20e siècle ont mis en exergue les mauvais effets de la masturbation. Ils citent entre autres la lassitude, l’irritabilité et les cernes autour des yeux. Au 18e siècle, on accablait cette pratique de nombreux maux, tels que le cancer, la lèpre et l’affaiblissement des fonctions mentales. Il n’y pas si longtemps, certaines idées reçues circulaient que les personnes qui se masturbent peuvent devenir sourdes. Les parents prenaient alors des précautions inimaginables pour empêcher leurs enfants de s’adonner à cette pratique, en attachant par exemple leurs poignets pendant la nuit ou encore en leur faisant porter une ceinture de chasteté.

Toutes ces allégations sont fausses. Des scientifiques australiens ont réalisé une étude sur le sujet et ont affirmé que la masturbation pourrait être efficace pour éviter le cancer de la prostate. Récemment, des chercheurs canadiens ont confirmé les résultats de cette étude en expliquant qu’un homme qui éjacule souvent s’épargne de certains risques d’attraper cette pathologie.

La masturbation n’est pas seulement bénéfique pour les hommes. Elle l’est aussi pour les femmes, car elle permet de rétablir certains dysfonctionnements sexuels, comme l’anorgasmie chez une marge de la gent féminine qui n’arrive pas à jouir.