Le sexe serait-il une obsession chez certaines célébrités ou personnalités ? Voici un panel des lapsus sur des mots ayant rapport au sexe et qui sont sortis par inadvertance de la bouche de personnes très connues du public.

Lapsus de personnalités politiques

Il est arrivé une fois, lors de l’émission « Dimanche+ » sur Canal+, à Rachida Dati de confondre « inflation » et « fellation » quand elle a été invitée à parler sur le plan de licenciement préconisé pour les salariés de Lejaby. Le lapsus suivant a fait beaucoup rire le public : « Je vois certains qui demandent des taux de rentabilité à 20-25%, avec une fellation quasi nulle… ».

Lors de la cérémonie de remise à Georges Moustaki de la médaille des Arts et des Lettres, le ministre Jack Lang a fait un lapsus sur le nom du chanteur. Il a alors déclaré : « Il n’est point besoin d’être long devant vous pour parler de Georges Moustaku. Georges Moustaki, pardon… ».

Cela peut aussi arriver au sein de l’Assemblée nationale. En 1975, durant les débats portant sur la classification des films pornos, le député Robert-André Vivien a dit : « Enfin Monsieur le Ministre, durcissez votre sexe, heu… pardon, votre texte ».

Dans un lapsus, Benoist Apparu a rebaptisé Apolline de Malherbe, journaliste chez BFMTV. Faisant référence à une analyse politique de cette journaliste, ce député a déclaré au cours d’une interview réalisée le 1er décembre 2014 : « Eh bien déjà, permettez-moi de vous dire que je ne partage pas l’analyse politique d’Apolline de La Merde » avant de rattraper tout de suite « de Malherbe pardon ».

Quand Dominique Voynet a appelé un jour au rassemblement et a lancé fougueusement : « Plus que jamais, il faut que les femmes se serrent les couilles », elle a fait rire malgré elle.

Lapsus chez les people

Du côté des people, la chanteuse Shy’m continue à faire le buzz après son lapsus lorsqu’elle était sur le plateau d’une émission de France 2 le 21 novembre 2014. Parlant de « Solitaire », son dernier album prévu sortir quelques jours après, elle s’est confiée au public de la manière suivante : « C’est un moment angoissant, excitant en même temps, on a hâte d’avorter ce bébé sur lequel on a travaillé pendant quelques mois ». Elle aurait dû dire « accoucher » au lieu de « avorter ».

Dans le monde du sport, la personne chargée de traduire l’interview de Mike Tyson a commis une perle lorsque celui-ci a été invité au « Grand Journal » de Canal+ en décembre 2013 pour marquer la sortie de son livre autobiographique. Quand le boxeur a raconté sa rencontre avec Nelson Mandela et a dit « Je lui ai demandé de dédicacer mon gant », l’interprète a fait un lapsus et a dit « gland » avant de rectifier par le mot juste.

Dans l’univers des journalistes

Les lapsus sont assez fréquents chez les journalistes. Rappelons-nous de ces mots prononcés par Ronald Guintrange, journaliste à BFMTV, lorsqu’il a annoncé les titres le 19 septembre 2011 : « L’édition de 10h en direct. À l’anus, à la une de l’actualité ce matin forcément l’analyse et les réactions au lendemain de l’interview télévisée de Dominique Strauss-Kahn. »

Laurence Ferrari n’a pas échappé au lapsus lorsqu’elle a présenté en 2013 un numéro du « Grand 8 ». Elle a dit « au Raincy, en Seine-Saint-Denis, une salle de porc va ouvrir ». Elle a tout de suite rectifié qu’il s’agissait d’une salle de sport.

Lors de la présentation d’un album d’Akhenaton dans une émission sur M6, David Lantin s’est embrouillé dans ses mots quand il a décrit l’artiste : « une figure emblématique de la scène hip-hop française. À 46 ans, le rappeur qui est connu pour ses textes engagés n’a rien perdu de sa verge » au lieu de « verve ».