Afin de mesurer l’impact du porno sur la vie d’un couple et pour déterminer sa place, l’IFOP a réalisé dernièrement une étude de l’effet de l’intégration ou de la consommation de films pornographiques dans la vie sexuelle des conjoints. Certains résultats vous étonneront ! Détails.

Les tendances et les habitudes des Français

Cette étude a été faite dans l’objectif d’en apprendre davantage sur les tendances et les habitudes des Français par rapport aux films classés X. Grâce aux différentes statistiques délivrées ci-après, vous pourrez mieux vous situer. Vous saurez si vous vous trouvez dans la moyenne comparé à l’ensemble des couples qui vivent en Hexagone.

Le sondage a révélé qu’une petite marge seulement des Français (26%) s’est rendue sur un site pornographique durant ces derniers mois. 65% ne s’intéressent que très peu aux films pornos, 43% n’en ayant pas vu depuis plus d’un an et 22% n’en ont jamais visionné. Seulement 2% des personnes interrogées sont accrocs de ce type de film et en regardent tous les jours tandis que ce rythme est d’une fois par semaine au moins pour 8%.

Les enquêteurs ont aussi que les gens se désintéressent du porno au fur et à mesure de leur avancée en âge. Si à l’âge de 18-24 ans, ils sont 51% à en consommer, ce pourcentage n’est plus que de 10% pour ceux qui ont 50 ans et plus. Les films X attirent surtout les hommes, notamment les célibataires. Il n’y a qu’une minorité de femmes (5%) qui apprécie le porno.

Le porno dans un couple

Pour mieux déterminer la place du porno au sein des couples, l’IFOP a choisi deux questions pertinentes :

– « Vous est-il arrivé de visionner un film pornographique au lieu de faire l’amour avec votre conjoint (e) » ?

– « Avez-vous déjà tenté de reproduire certaines positions ou scènes visionnées dans des films X » ?

À la première interrogation, la majorité des individus sondés (83%) ont répondu « non ». Les relations sexuelles avec leur conjoint (e) sont plus importantes pour eux que les films X. Cependant, 17% ont avoué avoir parfois préféré la masturbation à leur partenaire. L’usage des mains prend une tout autre dimension et devient une pratique sexuelle à part entière.

Pour la seconde question, les réponses sont partagées. 47% ont déjà essayé d’imiter les positions vues dans les films, dont 11% à un rythme fréquent et 36% ayant procédé à une reproduction au moins 1 fois. Ils estiment que pour améliorer leurs performances sexuelles, il est nécessaire de visionner des films pornos, à l’instar d’un sportif qui regarde des matchs pendant des heures pour peaufiner sa stratégie. De leur côté, 51% des personnes interrogées ne songent pas à une telle reproduction. 2% ont préféré se taire.